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Mieux comprendre et mieux vivre le syndrome prémenstruel

Comprendre et mieux vivre le syndrome prémenstruel

Mieux comprendre et mieux vivre le syndrome prémenstruel
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Seins tendus, humeur en dents de scie, insomnies, migraines… La période qui précède les règles n’a rien du Club Med et on s’en passerait bien. Conseils et réflexions pour appréhender positivement le syndrome prémenstruel et l’alléger.

Le syndrome prémenstruel (le SPM), un ensemble de troubles qui survient entre deux et dix jours avant les règles, lorsque les taux d’œstrogènes et de progestérone diminuent. Jambes lourdes, ventre ballonné, migraine, seins tendus, fatigue, irritabilité ou encore sautes d’humeur – pour n’en citer que quelques-uns – font partie du package, si bien que les fins de mois sont parfois difficiles, du moins pour une majorité. « Toutes les femmes ne ressentent pas l’intégralité des symptômes liés au syndrome prémenstruel mais 75% d’entre elles en pâtissent à des degrés divers. Celles qui prennent un moyen de contraception hormonale subissent peu de désagréments, dans la mesure où elles n’ont plus de vraies règles », commente Sylvia Vaisman, co-auteure de la « Petite encyclopédie des règles » (éd. First). En effet, mettre des mots sur le syndrome prémenstruel permet de mieux comprendre la survenue de certains désagréments physiques ou états d’âme, mais c’est aussi un levier d’action : quand on connaît la source du problème, on le règle plus aisément. Pour mieux vivre son syndrome prémenstruel, il existe plusieurs solutions : le recours à la progestérone – le but étant de rétablir le déséquilibre hormonal responsable des différents troubles -, les médecines douces ou encore une alimentation équilibrée. On sait notamment que le sucre, l’alcool et le tabac sont des ennemis du syndrome menstruel, ou plutôt des amis : il s’en nourrit. Mais au-delà de ces réflexes quotidiens, il est intéressant d’aller plus loin et de questionner son rapport au corps, aux menstruations, à sa vie de femme. Finalement, qu’est-ce qu’on y met, dans ce syndrome prémenstruel ?  Les gynécologues sont aujourd’hui de plus en plus conscients que des règles mal accueillies constituent un facteur de majoration du syndrome prémenstruel », relève Sylvia Vaisman. La façon dont nous percevons nos règles en dit beaucoup sur le syndrome prémenstruel et cette phase d’anticipation à quelques jours des retrouvailles. Pour les rendre plus douces, reste alors à se rappeler que le syndrome prémenstruel ne nous veut pas de mal et à parler de lui comme on parle de météo.

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Par zoung22

Jeune femme communicatrice de formation aspire se frayer une place dans le monde de l'entrepreneuriat d'où son devouement pour leadership féminin.

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